Malgré un faible recul sur le marché japonais, le manga cartonne sur le marché international. Cela est dû au circuit de boutiques d’occasion au Japon, qui détruisent le marché et aux « manga coffees shops » qui proposent aux fans de lire les mangas en consommant des soft drinks. Par contre, la vente de mangas s’explose à l’échelle internationale notamment dans le domaine des exploitations dérivées électroniques multimédia. Par dérivées électroniques multimédias on entend le CD-ROM, e-books, téléchargement… Dans cet article, découvrez pourquoi le succès des mangas ne connaît aucune fin.

La progression du marché « export »

L’édition japonaise est en pleine forme au niveau de l’exportation. En effet, les Américains constituent les 35,9 % de son marché, l’Asie 41,7 % et les autres continents dont l’Europe, 22 %. Plus de trente pays dans le monde consomment le BDmanga. Les éditeurs japonais sont aussi présents aux États-Unis dans des magazines comme Shonen Jump et vendent plus de 350 000 exemplaires par mois. Ce qui permet une progression fulgurante du marché « export ». Par exemple, les mangas constituent plus de 70 % du marché polonais alors que ceux-ci occupent 75 % de celle des Allemands.

Les différentes raisons d’un succès

Les qualités intrinsèques au genre mangas contribuent à ce succès phénoménal du manga. Le manga est riche et les thèmes très variés lui permettent de s’adresser à un public large. Ce dernier doit aussi son succès à son prix modeste, ce qui encourage les jeunes à l’acheter, car les mangas japonais sont moitié moins cher que les BD franco-belges. L’abondance de la production des mangas japonais leur permet de se démarquer d’autres genres de BD. En effet, un nouveau titre de manga paraît 2 à 3 mois tandis qu’il faut attendre cinq ans pour un nouvel Astérix ou deux pour un nouveau Tintin. De plus, le manga possède un lien stimulant avec les univers dérivés de l’animation ainsi que les jeux vidéo.

Le manga : une opportunité de s’identifier pour les jeunes

Le manga donne lieu à une aventure qu’un personnage va vivre et auquel les jeunes pourront facilement s’identifier. Au cours de cette aventure, le personnage rencontre des amis qui vont l’accompagner et progresser avec lui. Seuls les éditeurs japonais sont excellents en retranscription des scènes de combat sur du papier. Grâce à des dessins complètement épiques et fantastiques, ils font plonger les lecteurs dans l’univers du manga. En effet, le jeune qui lit un manga aura une sensation d’appartenir à cet univers durant cette pratique. Comme dans le cas d’un héros qui rencontre des ennemis et va combattre pour pouvoir poursuivre son aventure. De plus, les expressions faciales plus exagérées procurent un côté plus humoristique et ravivent les lecteurs. En conclusion, on peut dire que les personnages de manga et d’animé ne sont ni blancs, ni asiatiques… Ou plutôt : ils sont les deux à la fois, pour certains ils sont caucasiens, pour d’autres japonais. Tout cela n’est qu’une histoire de représentation dépendant de notre vision de « l’humain standard ».

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